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...du Bis,...

Deuxième vague de titres Artus qui seront dans les prochains jours en vente sur theendstore.com avec encore une fois tous les ingrédients du Cinéma Bis, des nazis, des vierges, de la vengeance et de l'érotisme.

Avec ces quatre nouveaux titres transalpin, Artus Films déclare son amour à un "genre" (le Cinéma Bis), à un pays (l'Italie), bref à une certaine idée du cinéma qui a aujourd'hui disparu des salles de cinéma.

SATANIK / Piero Vivarelli / 1968


Marnie Bannister, une vielle femme défigurée se rend chez un scientifique, inventeur d’un procédé pouvant rajeunir la peau. N’ayant expérimenté son produit que sur des animaux, celui-ci refuse de traiter la dame comme un cobaye. Elle élimine alors le professeur et s’injecte elle-même le liquide miracle, mais bien plus qu’il n’en fallait. Elle devient aussitôt une jeune et jolie femme, prête à prendre sa revanche sur son passé. Elle devient Satanik ! 

Comme pour les westerns, le label montpelliérain met en valeur les artistes italiens peu ou pas connu de ce côté des alpes. Piero Vivarelli est l'auteur du film La possédée du Vice, récemment diffusé à la Cinémathèque de Paris lors du week end hommage aux soirées Cinéma Bis et de quelques bandes érotiques dont Le Décameron Noir (1972).

Accompagné d'un livre de 64 pages signé Alain Petit, cette édition de Satanik - cousine masquée de Diabolik de Mario Bava  réalisé la même année - propose une interactivité différente de l'édition italienne vendue sur theendstore.com.


Genre pour le moins controversé, la "Nazisploitation"est née avec la célèbre Ilsa, La Louve des SS de Don Edmonds en 1975. Il n'aura pas fallu longtemps pour que les producteurs italiens sentent le filon et ce dès 1976 avec ce Horreurs Nazies, le camp des filles perdues réalisé par Sergio Garrone.

Lors de la seconde guerre mondiale, dans un camp de prisonniers, les jeunes filles subissent les pires tortures. En effet, le commandant du camp, jadis castré par une fille après l’avoir violée, cherche à se faire greffer un nouveau sexe, qu’il choisit parmi ceux de ses plus beaux officiers. Avant de passer à l’acte, il teste les éventuels donneurs sur les prisonnières qui arrivent de plus en plus nombreuses…

Sergio Garrone n'aura signé que du Bis durant sa carrière. Entre 1966 et 1984, Garrone n'a jamais eu les moyens d'un Umberto Lenzi ou la reconnaissance d'un Ruggero Deodato. Dans l'ombre des grands artisans, Garrone restera un "vulgaire" technicien dont les principaux films resteront Django le Bâtard, Pas de Roses pour le Führer et ce Horreurs Nazies.

Derrière le pseudonyme de Paolo Solvay se cache Luigi Batzella (1924-2008). Un enièmre artisan italien qui a un parcours similaire à Sergio Garrone. Nazisploitation, Guerre, Western, Horreur, si de prime abord tous les rélisateurs que l'on a évoqué à travers ces breve présentation laisse penser que tous sont interchangeable, la vision des films témoigne au contraire de la volonté pour chacun de ses metteurs en scène à investir le genre en apportant au moins un élément que se soit dans la mise en scène, dans le traitement de l'histoire ou dans le sadisme des situations bine souvent étonnante pour l'époque.

LES VIERGES DE LA PLEINE LUNE aka Il plenilunio delle vergini / 1973

Depuis des années, Karl Schiller recherche l’anneau des Nibelungen, bijou mystique qui confère la puissance à celui qui le possède. Alors qu’il mène une quête archéologique, son frère jumeau, Franz, convoite l’anneau à des fins personnelles. Il devance Karl et se retrouve en Transylvanie, au château du comte Dracula. Là, il rencontre la comtesse, la veuve de Dracula, qui le séduit et le vampirise. Peu après, Karl arrive lui aussi au château, pour découvrir une étrange cérémonie de noces suivie par un sacrifice rituel de jeunes vierges…

En bonus, Artus nous propose un entretien avec Alain Petit et surtout une interview de l'actrice Rosalba Neri qui a traversé le cinéma italien en général et le cinéma de genre en particulier dans presque une centaine de film. De Merveilleuse Angelique à Big Guns en passant par OSS 117, Ursus, ou encore 99 Womens de Jesus Franco, Rosalba Neri aura autant marqué les Bissophiles par les films dans lesquelles l'actrice aura joué que par son charme animal et ses courbes.

L'ultime film de cette vague est LA VENGEANCE DE LADY MORGAN (1965) de Massimo Pupillo


Alors qu’elle est promise à Sir Harald Morgan (Paul Muller), la jeune et jolie Susan épouse Pierre, son amour de toujours. Peu de temps après, celui-ci meurt dans un tragique accident. Susan doit donc se marier avec Morgan. Elle vient vivre à son château, servie par des domestiques plus qu’inquiétants. Avec l’aide du Comte, ceux-ci harcèlent Susan, qui finit par se suicider. Morgan parvient alors à hériter de sa fortune, qu’il convoitait. Mais Lady Morgan revient d’entre les morts pour assouvir sa vengeance… 

La vendetta di Lady Morgan est le troisième film de Massimo Pupillo a être distribué en dvd grâce au travail admirable d'Artus Films. A ce rythme, on peut espérer une intégrale car le réalisateur n'a signé que 6 long-métrages.
On retrouve justement un entretien avec le metteur en scène dans un module intitulé "Mondo Pupillo".

Retrouvez tous les détails des suppléments sur les fiches produits sur theendstore.com

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