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L'étrange couleur des larmes de ton corps



Une semaine. C'est le temps qu'il aura fallu a notre cerveau pour laisser le second film du duo Cattet Forzani se décanter après sa projection au Paris International Fantastic Film Festival (PIFFF). L’expérience pourrait se résumer en quelque mot, cauchemardesque, enivrant, éprouvant, énervant, fascinant.

Si L'étrange couleur des larmes de ton corps est présenté comme le versant masculin - Amer serait le pendant féminin - du giallo version Forzani Cattet, ce second effort apparaît plus comme le buvard des expériences cinématographique passées, presque comme un premier film.

Il serait aisé pour le cinéphile averti d’identifier tous les motifs emprunter ici ou là. Leur parfaite intégration, leur parfaite assimilation témoigne davantage de l'inspiration que du clin d’œil et rend la vision de L'étrange couleur des larmes de ton corps unique. Une richesse visuelle contribuant à nous perdre dans ce labyrinthe sensoriel.

Ne cédant jamais à la facilité du récit policier, en cassant la narration jusqu'à l’incompréhension Hélène Cattet et Bruno Forzani brisent les règles, pervertissent le genre et offrent par la même occasion ce que l'on était en droit d’espérer après Amer un film encore plus irrespectueux vis-à-vis du genre.

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