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Haxan, la sorcellerie à travers les âges | Benjamin Christensen (1922)

Bien avant le dvd et internet, les cinéphiles recherchaient par tous les moyens (enregistrement télévisuel, vhs, télécinéma,...) les films cultes, les curiosités bref tous les films alors introuvables. Aujourd'hui ce mot semble galvaudé tant tout semble être à porté de main par un clic et pourtant quantité de (grand ?) film reste dans les limbes...

Heureusement l'éditeur Potemkine est là pour y remédier en nous proposant Haxan (exploité en France sous le titre la sorcellerie à travers les âges), un film légendaire peu visible avant l'apparition du zone 1 sous l'égide du label Criterion.



Tourné entre 1919 et 1921, Haxan est une œuvre à la modernité époustouflante (mélange avant-gardiste de documentaire / film, splendide jeu d'ombre et de lumière n'ayant rien à envier à Murnau) et les apparitions du diable sont à chaque fois saisissantes et ce grâce à des maquillages somptueux et envoutants.
Réalisé par Benjamin Christensen (1879-1959), Haxan (prononcez Hek-sen) est son troisième film dans une carrière jalonné de film de genre à en juger par les titres (House of Horror [1929], Seven footprints to Satan [1929], L'île mystérieuse [1929]). Le film de Christensen fait partie de ses films mythiques dont bon nombre de cinéphiles ont un jour entendu parler mais qui n'ont jamais eu l'occasion de le voir. Aujourd'hui, presque 90 ans après sa création, le cinéphile peut enfin le découvrir dans une édition double dvd magnifique.



Tourné la même année que Nosferatu de Murnau, Häxan, que l’on peut considérer comme l’un des tous premiers films d’horreur, est l'une des œuvres importantes du cinéma muet en même temps qu’un magnifique plaidoyer contre le puritanisme et les obscurantismes de tous bords.

Dans l'esprit de Jérôme Bosch et de Goya, Häxan est une reconstitution hallucinante des aberrations médiévales en matière de sorcellerie : diable lubrique, nonnes masochistes, vierge s’offrant au démon, sabbat aux allures d’orgie, vieille femme venimeuse, inventaire d’instruments de torture… Par une suite insolente de tableaux piquants, le film de Benjamin Christensen évoque les origines de la sorcellerie, le Ciel, l’Enfer, la barbarie de l’Inquisition et dresse un parallèle éclairé entre sorcières du Moyen-âge et internées psychiatriques de l’époque contemporaine. Foisonnement d’images gothiques, amour du grotesque, appétit insatiable du détail, détachement malicieux : tout concourt à faire de cette fresque expressionniste un grand moment de cinéma.


DVD1
Häxan (87 min) Nouveau master restauré

> Nouvelle bande son composée par Bardi Johannsson leader du groupe islandais Bang Gang et interprétée par le Bulgarian Chamber Orchestra (2006)
> La Sorcellerie à travers les âges (1968), la version de 76 minutes d’Häxan narrée par William S. Burroughs sur une bande son de Jean-Luc Ponty
> Présentation de Benjamin Christensen lors de la réédition du film en 1941 (5 min)

DVD2
Häxan (104 min) Nouveau master restauré

> Nouvelle bande originale de Matti Bye (2007)



19,90 euro
pour commander : theendstore@gmail.com

La Vie est belle : André Delvaux & Laurent Tuel

L'éditeur La Vie est belle sort de son silence (leur activité est avant tout la production de long métrage et de documentaire) avec deux raretés en dvd signées Laurent Tuel (Jean Philippe,Un jeu d'enfant) et André Delvaux (L'homme au crâne rasé, Un soir, un train).


Le Rocher d'Acapulco
(1995)
Sandrine rêve de devenir chanteuse à Paris. Elle rencontre Gérald, l'ancien petit ami de son frère, que celui-ci a quitté pour chercher à travers le monde un autre idéal de vie. Gérald la convainc de venir s'installer dans son appartement et décide de prendre en main l'avenir de Sandrine. Il lui organise des rendez-vous érotiques, la conduit chez les clients, et l'attend. A chaque rencontre, Gérald la questionne un peu plus. Jusqu'au jour où il pénètre chez l'un de ces "clients"...

> Suppléments :
Deux courts métrages de Laurent Tuel :
Le jour de chance - 1992 - 8’ 

Hillbilly Chainsaw Massacre - 1995 - 5’

Un documentaire et un clip signés Laurent Tuel consacrés à Dominique A :

Le Morceau caché - 1999 - 26’

Je suis une ville - 1998 - 4’



BENVENUTA (1984)
Jeanne, une romancière vivant à Gand, écrivit jadis la chronique scandaleuse d'un amour, celui de Livio et Benvenuta. Un jeune scénariste tente d'en découvrir les détails pour en faire un film. Au contact du jeune homme et au gré de ses confidences ou de ses mensonges, Jeanne revit cette passion absolue, réelle ou inventée. Cet amour entre une pianiste de Gand et un juge napolitain tel qu'il est raconté — et revécu — par une femme écrivain à un cinéaste. André Delvaux recrée et porte la Confession anonyme de Suzanne Lilar dans un film raffiné, entre rêve et réalité, avec des interprètes extraordinaires.

> Suppléments :
André Delvaux au travail – Thierry Bonnaffé - 1983 - 11’
Diaporama – Photographies inédites du tournage de Benvenuta - 2011 - 1’30

source : La vie est belle films

Michael Sarrazin (1940-2011)







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On achève bien les chevaux (1969)
Fureur à la plage (1968)
Le Clan des irréductibles (1970)
La mort en rêve (1975)

Dogs in Space | Arte Cinéma Trash



Un film australien punk, barré et rare, avec le défunt leader de INXS.

Melbourne, Australie, fin des années 70. Une collégienne, Lolita en germe, s’invite dans une maison squattée du haut jusqu’en bas par une faune de jeunes gens adeptes du « sex, drugs & rock’n’roll ». Au milieu de cette jungle règne le lion Sam (Michael Hutchence, leader du groupe INXS dans la vie) et sa lionne Anna (Saskia Post) : on sait que chez ces félins, c’est madame qui subvient à tous les besoins. Le groupe de Sam s’appelle Dogs in Space, en référence à l’infortunée Laïka et ses congénères envoyés en orbite par les Soviétiques au début de la conquête spatiale. Mais au moment où se déroule notre histoire, ce sont les Américains qui focalisent l’attention avec leur satellite, Skylab, sur le point de revenir sur Terre en pièces détachées. Tourné en 1986 par un Richard Lowenstein maîtrisant d’autant mieux son sujet qu’il l’a en partie vécu, « Dogs in Space » a été restauré récemment et est dédié à ceux de ses acteurs qui n’ont pas survécu. Il en reste un témoignage de la scène underground australienne de ces années-là, une joie de vivre foutraque et communicative.

Notre salive va commencé à manquer tant nous répétons quasi mensuellement la chance pour tous ceux qui n'ont ni la TNT, ni le câble d'avoir une chaine de télévision comme Arte.
Merci à eux de nous proposer ce film australien rare et indisponible en dvd (des éditions ont bien existé mais introuvable aujourd'hui).



> jeudi 21 avril à 00h00
> Rediffusion lundi 9 mai à 01h45

source : Arte

Bedevilled [Blood Island] le prochain dvd Mad Movies


Selon les rumeurs du forum Mad Movies le prochain dvd sera, selon toute vraisemblance, Bedevilled. Renommé en France Blood Island, ce film Sud-Coréen réalisé par Jan Cheol-soo fut récompensé du grand Prix lors du dernier festival de Gérardmer.
Après Dream Home (toujours disponible en kisoque), Mad Movies confirme son amour pour le cinéma asiatique extrême et le cinéphile ne peut qu'applaudir. En outre, la sortie de blood Island nous permet d'évoquer un nouvel éditeur : Distrib Films.
Si leur catalogue est encore réduit, on ne peut que constater un fort intérêt pour le cinéma de genre. souhaitons longue vie à ce nouveau distributeur en salle et en dvd.


Hae-won est une jolie trentenaire célibataire. Contrainte à partir en congés, elle se rend à Moodo, une petite île sur laquelle elle passait ses vacances étant plus jeune. Elle y retrouve Bok-nam, son amie d’enfance, soumise à la volonté tyrannique de ses habitants et à des humiliations quotidiennes. Bok-nam supplie Hae-won de l’aider à s’échapper, mais celle-ci refuse de s’impliquer dans une situation qui s’apprête à basculer dans l’horreur…

source : Distrib Films

The Other Hollywood, l'histoire du porno américain par ceux qui l'ont fait


Avec The Other Hollywood, Legs McNeil et Jennifer Osborne se saisissent d'un sujet central de notre société, mais un sujet dont personne n'ose ou souhaite entendre par­ler: la pornographie. Sous-titre de l'ouvrage : L'Histoire du porno américain par ceux qui l'ont fait. Démultipliées à l'infini et toutes semblables, ces femmes s'imposent à nous, peuvent jaillir à tout instant au hasard d'une page Internet… La pornographie est omniprésente, mondia­lisée. Mais d'où vient-elle ? Les auteurs livrent une réponse à travers un vrai roman noir de la société américaine contemporaine. Avec ses brutes, ses truands, ses pin-up, ses agents du F.B.I., des flics véreux, ses parrains, ses starlettes naïves… Les décors ? La New York tapageuse des années 60 et 70, les bas-fonds de Miami, une Californie rayonnante et, bien sûr, Hollywood-Babylone. L'histoire de la pornographie américaine se confond avec celle de l'Amérique, des années 50 à nos jours. Un empire qui naît, s'épanouit et crève d'avoir trop rêvé. La libération sexuelle, la vague hippie, le triomphe par le nombre des baby-boomers et un climat politique instable favorisent la circulation des premiers films pornos… sous le manteau. La production et la diffusion sont d'abord assurées par de petits mafieux, avant que ce commerce ne devienne de plus en plus lucratif. Les plus grands parrains de tout le pays ne décident de se répartir le gâteau. En plein âge d'or du porno, au moment où Gorge profonde fait scandale, le F.B.I. décide d'intervenir avec les grands moyens, en l'occurrence par l'infiltration d'agents. Bientôt, l'industrie pornographique représente des centaines de millions de dollars et, tandis que le gouvernement républicain jure d'avoir sa peau, déferlent overdoses, sida, suicides, meurtres…

les 71 premières pages sont disponibles en pdf sur le site de l'éditeur ou en cliquant ici

source : Allia Éditions

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le livre est disponible auprès de THE END en envoyant un mail à theendstore@gmail(POINT)com

> 29 euro

In & Out 3 le retour

Comme dans toutes les bonnes sagas cinématographiques, In & Out fait son retour pour venir pimenter les vacances de pâques.


Au menu de cette troisième édition du festival gay & lesbien de Nice (le second car il y a également l'Été Indien) : Joao Pedro Rodrigues, Bruce La Bruce,Werner Schroeter, Jean Genet, Pasolini et bien d'autres réjouissances. Suivez le guide !

FILM D'OUVERTURE
> Cuchillo de palo de Renate Costa (2010)
Mardi 19 avril à 19h00 au MAMAC

JOURNÉE JOAO PEDRO RODRIGUES


> Odete (2005) à 17h00


> Mourir comme un homme (2009) à 19h00


> O'Fantasma (2000) 22h15
Mercredi 20 avril au Mercury


> Tomboy de Céline Sciamma (2011)
Jeudi 21 avril à 20h00 au Rialto

> Mon voyage d'Hiver de Vincent Dieutre (2003)
Vendredi 22 avril à 21h15

> Too Much Pussy ! feminist sluts in the Queerxshow de Emilie Jouvet (2010)
Samedi 23 avril à l'auditorium du MAMAC à 19h00

> Dirty Diaries (collectif) [2009]
Samedi 23 avril au MAMAC à 21h30
disponible en dvd auprès de THE END

> Homme au bain de Christophe Honoré (2010)
dimanche 24 avril à 19h00 au Mercury

> L.A. Zombie de Bruce Labruce (2010)
dimanche 24 avril à 20h30 au Mercury

> Killer condom de Martin Walz (1997)
dimanche 24 avril à 22h15 au Mercury

> Un chant d'amour de Jean Genet (1950)
lundi 25 avril à 17h45 à la Villa Arson
disponible en dvd auprès de THE END

> Comizi d'amore de Pier Paolo Pasolini (1965)
lundi 25 avril à 19h00 à la Villa Arson

> La Mort de Maria Malibran de Werner Schroeter (1971)
lundi 25 avril à 21h00 la Villa Arson
disponible en dvd auprès de THE END

> Contracorriente de Javier Fuentes Leon (2010)
Mardi 26 avril à 19h00 au Mercury

> Le secret d'Antonio de Joselito Altarejos (2008)
Mardi 26 avril à 21h00 au Mercury

SÉANCES DE CLÔTURE
> Viola di mare de Donatella Maiorca (2008) à 19h00
> Big Gay Musical de C. Andreas et Fred M. Caruso (2009) à 22h00
Mercredi 27 avril à l'Audotirium du MAMAC

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Retrouvez en gras notre sélection de film à ne pas louper !

Fantômes dans le cinéma japonais - Stéphane du Mesnildot | Rouge Profond



Consacré à la J-Horror, expression désignant les films d’horreur nippons tournés à partir de la fin des années 1980, cet essai revient sur les racines du genre qui plongent dans une riche tradition culturelle (le bûto, le nô et le kabuki, les récits de Lafcadio Hearn, les estampes d'Hokusai, le manga…), tout en évoquant le Japon d’aujourd’hui, ses mutations et ses crises. La part belle est donnée au mythe moderne de Sadako, le fantôme de Ring, créé par l’écrivain Koji Suzuki, repris dans le film de Nakata et ses suites, sans oublier les remakes américains. Sont aussi explorés les lieux privilégiés de la J-Horror, les lycées, les chambres d'adolescents, les routes de campagne, ainsi que les légendes urbaines, comme celle d’Hanako, la femme défigurée. L’ensemble est enrichi d’entretiens réalisés au Japon par l’auteur avec les créateurs majeurs de la fiction d’horreur nippone (Kiyoshi Kurosawa, Takashi Shimizu, Hideo Nakata, Norio Tsuruta, Chiaki J. Konaka), réunis pour la première fois dans un ouvrage en France – chacun des cinéastes et scénaristes a même raconté à Stéphane du Mesnildot une histoire personnelle de fantôme.

L'auteur de Jess Franco, Énergies du fantasme (toujours aux éditions Rouge Profond) propose cette fois-ci un ouvrage consacré aux fantômes japonais connu également sous le nom de J-Horror. Depuis Ring ou The Grudge, les différentes matérialisations des fantômes hantent nos salles obscures ou nos écrans de télévision pour le plus grand plaisir des cinéphiles en quête de sueurs froides.

Le journaliste (Cahiers du Cinéma) auteur de divers articles passionnant sur le Japon (Le Tokyo dans les années 60, le texte de présentation de la rétrospective de Koji Wakamatsu à la cinémathèque de Paris) retracera tant d'un point de vue historique que filmographique les apparitions et les métamorphoses de Sadako.

coming soon : Juin 2011

> 22 euro

Monte Hellman | Ghost Director

Il a fallu vingt ans pour que Monte Hellman retrouve les salles obscures. Le réalisateur de Macadam à deux voies, The shooting ou encore Cockfigther fait son come-back avec Road To nowhere en salle depuis aujourd'hui.
Ne le cherchez pas à Nice, il n'est pas prévu en première semaine. Espérons que le film soit programmé dans les prochaines semaines (à l'instar de Essential killing de Jerzy Skolimowski toujours invisible à Nice).



Mitchell Haven prépare un nouveau film inspiré de faits réels dans lesquels un politicien corrompu, sa maîtresse - la mystérieuse Velma Duran - et plusieurs milliers de dollars ont disparu. A la recherche de son actrice principale, il fait la rencontre d'une jeune femme qui ressemble étrangement à la femme fatale de son histoire. Mitchell tombe sous le charme et le film devient peu à peu le récit de sa fascination pour son personnage. Mais la sombre affaire criminelle va peu à peu remonter à la surface...

Si le mois de mars fut celui du retour de F.J. Ossang, le mois d'avril est celui de Monte Hellman. Le distributeur / producteur Capricci fait bien les choses puisqu'il propose dans sa collection Cinéma, le premier ouvrage consacré au réalisateur américain.



Monte Hellman. Sympathy for the devil
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Sympathy for the Devil est un événement : premier livre d'entretien avec Monte Hellman en français, il célèbre le retour d'un cinéaste après vingt ans d’absence. Auteur d'une douzaine de films cultes, parmi lesquels deux westerns avec Jack Nicholson et Macadam à deux voies, chef-d'œuvre du road-movie, deux décennies se sont pourtant écoulées entre Iguana (1989) et son nouveau film Road to Nowhere, pour lequel il vient de recevoir un Lion d'Or d'honneur à la Mostra de Venise.

Monte Hellman a repris la route ! Il a reçu longuement Emmanuel Burdeau dans sa maison sur les collines de Los Angeles. La série d’entretiens qui a été réalisée retrace tout son parcours, mais c’est aussi un portrait du cinéaste à son image : fragmentaire, mosaïque, éclaté.

Sympathy for the Devil est un ouvrage d'un genre inédit. À la fois rétrospectif et d'actualité, publié pour la sortie française de Road to Nowhere. On y trouvera de longs propos sur The Shooting, Macadam à deux voies ou Road to Nowhere. On y écoutera Monte Hellman parler de cinéma avec ses étudiants, évoquer les grands films du passé… On pourra y lire qu'il aime faire parvenir à ses collaborateurs. On l'écoutera raconter des anecdotes et des plaisanteries, genre de paroles qu'il préfère à l'exposé ou au monologue. On y verra des photos et documents rares, des extraits de projets non réalisés. On y découvrira même sa recette pour la Margharita, réputée la meilleure de la côte ouest !


Depuis janvier 2008, une partie de son œuvre - jadis invisible - est disponible en dvd dans un somptueux coffret édité par Carlotta. Quatre de ses films les plus emblématiques : The Shooting, L'ouragan de la vengeance, Macadam à deux voies et Cockfighter sont accompagnés de nombreux bonus, commentaire audio du cinéaste, analyse de Jean Baptiste Thoret et deux documentaires (Hellman Rider (43’) & Plunging On Alone : Monte Hellman’s Life In A Day (90’)) retraçant le parcours atypique de ce "Desperado" de la pellicule : Monte Hellman.

> The Monte Hellman - 4 grands films cultes - Macadam à deux voies + Shooting + L'ouragan de la vengeance + Cockfighter (Édition Collector) - 45 euro
> Sympathy for the devil - entretiens avec Monte Hellman - 13,5 euro

pour toutes commandes merci d'envoyer un mail à theendstore@gmail.com

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à noter que la revue Chronic'art publie dans son numéro d'avril / mai un entretien fleuve avec le réalisateur.

Sidney Lumet (1924-2011)





1957 : Douze Hommes en colère (12 Angry Men) | 1958 : Les Feux du théâtre (Stage Struck) | 1959 : Une espèce de garce (That Kind of Woman)| 1959 : L’Homme à la peau de serpent (The Fugitive Kind)| 1961 : Vu du pont (A View from the Bridge)| 1962 : Long voyage vers la nuit (Long Day's Journey Into Night) | 1964 : Le Prêteur sur gages (The Pawnbroker)| 1964 : Point limite (Fail-Safe) | 1965 : La Colline des hommes perdus (The Hill) | 1966 : Le Groupe (The Group) | 1966 : M 15 demande protection (The Deadly Affair) | 1968 : Bye Bye Braverman | 1968 : La Mouette (The Sea Gull) | 1969 : The Appointment | 1970 : Last of the Mobile Hot Shots | 1970 : King: A Filmed Record... Montgomery to Memphis | 1971 : Le Gang Anderson (The Anderson Tapes) | 1972 : The Offence | 1972 : Child's Play | 1973 : Serpico | 1974 : Lovin' Molly | 1974 : Le Crime de l'Orient-Express (Murder on the Orient Express) | 1975 : Un après-midi de chien (Dog Day Afternoon) | 1976 : Network, main basse sur la TV (Network) | 1977 : Equus | 1978 : The Wiz | 1980 : Just Tell Me What You Want | 1981 : Le Prince de New York (Prince of the City) | 1982 : Piège mortel (Deathtrap) | 1982 : Le Verdict (The Verdict) | 1983 : Daniel | 1984 : À la recherche de Garbo (Garbo Talks)| 1986 : Les Coulisses du pouvoir (Power)| 1986 : Le Lendemain du crime (The Morning After) | 1988 : À bout de course (Running on Empty) | 1989 : Affaire de famille (Family Business) | 1990 : Contre-enquête (Q & A) | 1992 : Une étrangère parmi nous (A Stranger Among Us) | 1993 : L'Avocat du diable (Guilty as Sin) | 1997 : Dans l'ombre de Manhattan (Night Falls on Manhattan) | 1997 : Critical Care | 1999 : Gloria | 2004 : Rachel, quand du seigneur - court-métrage | 2006 : Jugez-moi coupable (Find Me Guilty) | 2007 : 7h58 ce samedi-là (Before the Devil Knows You're Dead)

Oui, il y a bien quelques films qui sont en dessous mais réaliser autant de bon films dans une carrière cela force le respect. Espérons que les critiques françaises rendent hommage comme il se doit à cette homme.

Pontypool | Arte Cinéma Trash

Pour les insomniaques, les fêtards ou les couches-tard découvrir sur une chaine hertzienne un film de l'acabit de Pontypool est un véritable miracle.

Encore une fois, c'est Arte qui s'y colle, mais avec une diffusion à 2h20 du matin on n'est malheureusement pas persuadé que l'audimat suivra...


Pour Grant Mazzie, animateur vedette de la radio de Pontypool, Canada, la journée s’annonce banale. Lorsqu’il prend l’antenne, il ignore que la petite ville va vivre l’apocalypse. Ce matin-là, la radio reçoit de nombreux messages d’auditeurs paniqués. La population semble gagnée par la folie, et se comporte de façon irrationnelle, prononce des paroles sans queue ni tête, puis commence à s’entretuer. Peu à peu, le danger se rapproche du studio, dont le personnel est bientôt pris au piège.

Pour ceux qui n'auront pas réussi à tenir éveillé jusqu'à cette heure avancée de la nuit, un dvd existe, pas de bonus mais le premier bonus est de pouvoir découvrir ce film canadien dont le journaliste de Mad movies, Rurik Sallé en a pensé beaucoup de bien :

Avec son titre aux sonorités rigolotes, ce film pourrait bien ne peut être pris au sérieux, et disparaitre dans le trou ans fond des œuvres dont tout le monde se fout. Or, il n'en est rien : ceux qui l'ont vu savent que Pontypool, adapté d'une série de bouquins, est certainement l'un des longs-métrages les plus étonnants qu'il nous ait été donné de voir ces dernier temps. Parfumé au Carpenter , ce huis clos suit le présentateur de radio vedette Grant Mazzy. [...] On vient de l'appeler en direct à l'antenne, et à l'extérieur, c'est la panique, pourquoi ? comment ? décidé à rester devant son micro, Mazzy prend progressivement conscience de la situation... Difficile dans dire plus sans risquer de déflorer un twist stupéfiant [...] Le long-métrage de Mc Donald, parfois abstrait, à la frontière entre philosophie et peur primale, est un véritable ovni salvateur.


Rurik Sallé in Mad Movies #235 - novembre 2010, p.91



Cahiers du Cinéma #666 | Hark, Skolimowski, Craven, Kubrick



Pour son numéro 666, les Cahiers témoignent, et ce malgré l'image tenace d'être une revue élitiste intellectualisant (trop ?) le cinéma, d'une politique éditoriale excitante pour ne pas dire "bandante".

En effet, à la vue du sommaire :

Événement : Tsui Hark & Jerzy Skolimowski

- Détective Dee, le Mystère de la flamme fantôme de Tsui Hark

Feu sacré par Jean-Sébastien Chauvin
"Chaque grenouille a son ciel" - entretien avec Tsui Hark
Les années 2000 de Tsui Hark : un chemin de croix par Vincent Malausa

- Essential Killing de Jerzy Skolimowski

L’avancée du désert par Cyril Béghin
La politique de l’épure - entretien avec Jerzy Skolimowski
Skolimowski, l’outsider en fuite par Joachim Lepastier
Cahier critique

L’Autobiographie de Nicolae Ceausescu d’Andrei Ujica
Road to Nowhere de Monte Hellman
Tomboy de Céline Sciamma
Je veux seulement que vous m’aimiez de Rainer Werner Fassbinder
Cyclone à la Jamaïque d’Alexander Mackendrick
Notes sur d’autres films
Journal

Le Fespaco à Ouagadougou + rencontre avec Souleymane Cissé et Idrissa Ouedraogo
Découverte : Enthiran, le blockbuster indien
Festivals : Punto de vista, Cinéma du réel
Rétrospective : Cinéastes de notre temps à Beaubourg
Série : Todd Haynes adapte Mildred Pierce pour HBO
Exposition : Gus Van Sant et James Franco revisitent My Own Private Idaho
Notes livres
DVD : Elvis de John Carpenter
Notes DVD
News, tournages et disparitions
Cinéma retrouvé : Stanley Kubrick

Stanley Kubrick, 1990-1995 par Stéphane Delorme
Genèse de A.I. - entretiens avec Jan Harlan et Chris Baker + les dessins préparatoires pour A.I.
Le film fantôme - entretien avec Johanna Ter Steege sur le projet Aryan Papers
L’exposition Kubrick par Thierry Méranger
Portfolio : Gabriel Figueroa

Gabriel Figueroa, lumières du Mexique par Charles Tesson

Entretien : Wes Craven
"Le territoire, c’est votre corps" - entretien avec Wes Craven par Bill Krohn


Le cinéphile ne peut que constater, une nouvelle fois, de la qualité du sommaire et de voir certains réalisateurs plus habitués à figurer dans les pages de Mad Movies ou de l'Ecran Fantastique que celle de l'illustre revue.
Car dans le dernier Mad Movies, nous retrouvons quasi identique les mêmes noms. Hark, Hellman et Craven compose le cœur du numéro.

Signe d'un certain changement dans les frontières qui régissent les publications cinéma ? peut être... ou pas mais cela est amusant de voir les Cahiers et Mad avoir des sujets en commun ce qui, quelques années auparavant, auraient été impensable. Les temps changent...

Grindhouse : Planet Terror + Death Proof


Longtemps attendu, longtemps fantasmé, voici enfin le projet, initié par Quentin Tarantino et Robert Rodriguez, Grindhouse sous sa forme initiale.
Si certains d'entre vous (comme l'auteur de ces lignes) ne sont pas encore passés à la haute définition, voici une news qui vous fera (peut-être ?) changer d'avis. Mais pour les possesseurs de lecteur de dvd, sachez que le même coffret est disponible. Détails des spécifications (blu-ray) :

Blu-ray 1
les 2 films en version Grindhouse inédite montés l’un après l’autre.
Bande-annonce Machete , Planète terreur  + Bandes-annonces inédites : Werewolf Women of the SS  (réalisé par Rob Zombie), Don’t (réalisé par Edgar Wright),Thanksgiving (réalisé par Eli Roth),  Boulevard de la mort

Blu-ray 2 (+ 8h - VOST) :
Les bolides du film (11’43”)
« Réservoir Pop » : la culture selon Tarantino (20’28”)
« Les as du volant » : les cascades du film (19’51”)
« Baby It’s You » version intégrale interprétée par Mary Elizabeth Winstead (3’30”)
« Kurt Russel est Mike le cascadeur » (9’30”)
« Zoë Bell : de cascadeuse à actrice » (9’59”)
« Des hommes sur le boulevard » : les acteurs du film (8’13”)
« Le fidèle co-pilote » : le montage de Sally Menke (4’34”)
Bande-annonce de « Double Dare » (2’21”)
Conférence de presse du Comic Con 2006
« Ma leçon de cinéma en 10 minutes chrono »
« Des nanas d’enfer : les filles de Planète terreur »
« Les hommes de Planète terreur »
Les débuts de Rebel au cinéma
« Des zombies, des explosions et du sang » : les cascades et les effets spéciaux
« Plus vrai que nature : le pote, le doc et l’agent immobilier »


Oui ! vous avez bien lu, enfin les films sont disponibles dans le concept original. Vous retrouvez donc Planète Terreur et Boulevard de la mort entrecoupé des célèbres bandes annonces déjà visible sur youtube ou dailymotion mais pour les fétichistes de l'objet, l'attente aura été longue mais récompensé par un coffret gorgé de bonus.

Positif #602 | Tsui Hark & Blake Edwards



Voici le genre de grand écart cinématographiques qui nous plait ! Faire sa couverture sur le dernier Tsui Hark (le dernier long métrage du réalisateur Hong-kongais a être sorti sur grand écran était Seven Swords) et proposer un dossier consacré à Blake Edwards est un vrai régal pour le cinéphage.

DOSSIER : Blake Edwards, l’élégance satirique

> Le corps indéfini
Alain Masson

> Ma gondole m’attend
Blake Edwards à la croisée des genres hollywoodiens
Marc Cerisuelo

> Ligne brisée et ligne droite ou la silhouette chez Blake Edwards
Christian Viviani

> Julie and Blake ou le regard iconoclaste
Michel Cieutat

Mélancolie de l’aventure Moon River, Henry Mancini et Blake Edwards
Pierre Berthomieu

> Entretien avec Blake Edwards, Je suis un jongleur !
Lorenzo Codelli et Yann Tobin

> Entretien avec Tony Adams, Survivre est la meilleure des vengeances
Hubert Niogret

> L’Oscar de Blake Edwards pour sa carrière
Peter Lehman et William Luhr


Le fan de Tsui Hark sera aux anges avec cette couverture car c'est le seul magazine cinéma à faire sa une sur Detective Dee. Alors que l'on aurait pu penser que la presse spécialisé (Impact par exemple) allait célébrer le film du réalisateur Hong-kongais et bien non.

Notre choix s’est porté cette fois sur Détective Dee, le mystère de la flamme fantôme, soit deux ans après, mois pour mois, la couverture consacrée aux Trois Royaumes de John Woo. Comme pour rappeler que, à côté des réalisateurs chinois de la modernité défendus dans ces colonnes (Hou Hsiao-hsien, Edward Yang, Tsai Ming-liang, Wong Kar-wai, ou ceux de la 5e génération, Chen Kaige, Zhang Yimou), il existe un cinéma populaire basé à Hong Kong qui, comme Johnnie To et jadis King Hu avec son Touch of Zen, a ses mérites particuliers et spectaculaires.

Michel Ciment

Une prise de position que nous saluons et nous remercions la revue Positif pour cet engagement.

Vampires & Zombies avec Cinénasty

Le mois d'avril sera riche en découverte cinématographique ! Après le programme de la cinémathèque voici d'autres événements qui seront - nous l'espérons - ravir la curiosité des cinéphiles.

Cinenasty, ciné-club crée par Les Méduses (certains membres de ce groupe ont été à l'origine du SMIHFF ou Sainte Maxime International Horror Film Festival) a investit depuis quelques mois le cinema Mercury (Nice) pour proposer des films de genre, fantastique et horrifique.

Au menu des prochaines séances :

pas plus tard que le samedi 9 avril, vous pourrez (re)voir Nosferatu de F.W. Murnau et Dracula de Francis Ford Coppola. Tout cela sera agrémenté d'une conférence animée par Monsieur Eric Escofier, rédacteur du fanzine Les Monstres de la Nuit et spécialiste de la Hammer.

Mais notre attention se porte au dimanche 24 avril avec une soirée dans le cadre du festival gay & lesbien In & Out. A partir de 20h30 vous pourrez découvrir le dernier film de Bruce labruce, L.A. Zombie.



Une étrange créature, semblable à un zombie, émerge de l’Océan pacifique avant d'être recueillie par un surfer. Tous deux sont victimes d'un grave accident de voiture qui laisse le surfer mort au milieu de la route. Afin de lui rendre la vie, l'étrange zombie baise la cadavre avant de quitter les lieux pour se rendre en ville. Immergé dans la Cité des Anges, la créature se confond dès lors avec un sans domicile fixe schizophrène et, tel un sauveur de l’ombre, se met en quête de nouveaux morts à ressusciter. Elle baise un criminel en col blanc, un violeur, un drogué sans domicile, un groupe de stars du porno toxicomanes, les ramenant à la vie. Ne pouvant malheureusement plus supporter les dures réalités de L.A., la créature finit par trouver son seul réconfort dans un cimetière où elle commence à creuser une tombe fraîche...



et à 22h15, Killer Condom de Martin Walz


Synopsis : Un préservatif bien vivant et a la mâchoire acérée sème la panique dans les bordels de la ville. Le détective Lugi Mackeroni, habitue des lieux mal famés, en sait quelque chose.



Une soirée qui risque d'être rigolo trash, digne des séances de La Nuit excentrique ou des séances bis à la cinémathèque de Paris.

Cinémathèque de Nice | Avril 2011

C'est le printemps et la Cinémathèque propose un programme fort alléchant pour ce mois avec une rétrospective Costa Gavras qui donnera une leçon de cinéma, une semaine spéciale cinéma italien et quelques séances rattrapages ou des films à ne pas louper sur grand écran !

Suivez le programme :

JOHN JOHN
de Brillante Mendoza (2007)

PAT GARRETT ET BILLY LE KID de Sam Peckinpah (1973)

CHASSE À L'HOMME de Fritz Lang (1941)

MY MAGIC de Eric Khoo (2008)

ECHO PARK, L. A. de Richard Glatzer et Wash Westmoreland (2006)


Retrouvez les horaires et toute la programmation sur le site de la Cinémathèque de Nice.