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Les lèvres rouges | Arte Cinéma Trash



Dans un hôtel chic et désert, un couple de jeunes mariés se laisse vamper par une mystérieuse comtesse –le réceptionniste se souvient d’elle quarante ans plus tôt, inchangée… La fameuse comtesse Bathory est interprétée par la troublante Delphine Seyrig, pierre angulaire de ce film que le réalisateur Harry Kümel n’envisageait pas sans elle, « l’intellectuelle » venue du cinéma d’auteur. Il la voulait absolument pour son beau film fantastique ou érotique ou surréaliste ou ce qu’on voudra. Et il avait raison ! Delphine, maniérée, susurrante, pleine d’un humour sous-jacent et de sex-appeal, s’avère fascinante.

source : Arte Cinéma Trash




> jeudi, 30 septembre à 01H10
> vendredi 1 octobre à 03H00

Arthur Penn (1922-2010)






J. X. Williams | Serious Publishing

Tandis que certains éditeurs disparaissent (Neo Publishing en France, Code Red aux Etats-Unis), d'autres naissent pour le plus grand plaisir des cinéphiles. Voici donc le premier dvd du label Serious Publishing crée part Christophe Bier (journaliste [Mad Movies], acteur [Le Bidule] et érotomane [feu la revue Cinérotica], Filo Loco, Jimmy Pantera (Los Tigre del ring) et Géraldine Dura.


Le cas du réalisateur américain J.X. Williams est une énigme. Plus précisément c'est " le secret le mieux gardé de toute l'histoire du cinéma" comme le présentent les spécialistes. On sait peu de chose sur lui. Pourtant grâce à l'acharnement de quelques uns et surtout du collectionneur et archiviste Noel Lawrence, on parvient à reconstituer son parcours. Et là, c'est la stupéfaction. Entre cinéma expérimental, sexploitation et Nouvelle Vague, J.X. Williams a tout inventé !
Ses connexions au sein de la mafia américaine, son gout pour la provocation et ses crises de paranoia ont fait le reste ! Pan méconnu de la sou-culture des 60's et des 70's, l'oeuvre de J.X. Williams prend aujourd'hui toute sa dimension. Reclus actuellement en Suisse, ax aguets dans la crainte du "contrat" qui existe toujours sur lui, J.X. Williams est à découvrir d'urgence !


Au menu de ce dvd 3 court métrage, une interview et un livret dont voici quelques extraits :

(cliquez sur l'image pour l'agrandir)







Le dvd est dès à présent disponible sur theendstore.com et prochainement le premier bouquin en français,préfacé par Jean-Pierre Dionnet, sera proposé, le complément idéal pour découvrir les fragments d'une œuvre oubliée.



Sans J.X. Williams, le visage du cinéma contemporain aurait été différent. Quentin Tarantino, Scorcese, Kenneth Anger et même Godard lui doivent beaucoup. Pendant des décennies, l’œuvre du sulfureux J.X. Williams à été occultée. F.B.I, C.I.A, mafia, loges occultes et gros poissons d’Hollywood ne souhaitaient pas que J.X. Williams remonte à la surface. Trop tard, Noel Lawrence, Jean-Emmanuel Deluxe assistés d’auteurs talentueux (Jean-Pierre Dionnet, Elisabeth Barillé, Jean Mareska, Richard Gaitet, Pierre Mikaïloff, Jean-Yves Guilleux, Bernard Bacos , Saladin Sane, Alain Thierry et Xavier Sanjuan) lèvent enfin un coin du voile. Un ouvrage fascinant pour comprendre la face cachée de l’industrie du divertissement. Le vrai visage de l’american dream enfin révélé !

Akira Kurosawa : la rétrospective à Nice

A quelques exception près, la Cinémathèque de Nice proposera à partir du 1 octobre et ce jusqu'au 31 octobre, l'intégralité de l'œuvre d'Akira Kurosawa. Après Paris il y a quelque mois, la cinémathèque de Nice entame son exercice 2010-2011 des plus belles manières.

A titre informatif et pour le plaisir des yeux, voici le programme :


LA LÉGENDE DU GRAND JUDO (1943)

Japon, 1882 - Le jeune Sugata Sanshiro est venu apprendre le jiu-jitsu auprès du maître Saburo Kodama. Il découvre celui-ci en pleine discussion avec ses élèves : une nouvelle technique de combat, le judo, vient menacer le succès de la leur…

> samedi 2 octobre à 14h00
> mardi 5 octobre à 16h00
> jeudi 7 octobre à 20h00

LA NOUVELLE LÉGENDE DU GRAND JUDO (1945)

Yokohama, 1887 - La rivalité entre les adeptes du jiu-jitsu et ceux du judo, sa variante plus moderne et moins violente, fait rage. Sugata Sanshiro, champion incontesté de judo, est défié par un Américain, champion de boxe, le nouveau sport de combat qui fait fureur aux Etats-Unis…

> mardi 12 octobre à 18h00
> mercredi 13 octobre à 16h30

L'ANGE IVRE (1948)

Dans le Japon de l'après-guerre - Le docteur Sanada exerce dans un quartier pauvre. Un soir, Matsunaga, jeune yakuza, débarque pour une blessure à la main. Sanada le soigne sans ménagement et découvre qu'il est atteint de tuberculose. Matsunaga, par lâcheté, peur et fierté, refuse violemment de se faire soigner…

> mercredi 6 octobre à 17h30
> vendredi 8 octobre à 14h00

CHIEN ENRAGÉ (1949)

Tokyo, après-guerre - Fatigué par la chaleur, le jeune policier Murakami se fait subtiliser son revolver dans un tramway bondé. Mortifié par ce qu'il considère comme une faute grave, il présente sa démission à son supérieur qui la refuse. Ce dernier lui propose même de l'aider à retrouver son arme…

> mardi 5 octobre à 18h00
> jeudi 7 octobre à 14h00


RASHOMON (1950)

Japon, VIIIe siècle - Sous le portique du temple Rashomon, trois hommes, un bonze, un bûcheron et un domestique évoquent un fait divers récent qui a donné lieu à un procès : un samouraï et sa femme ont été attaqués par un bandit. Chacun donne sa version des faits…

> mardi 12 octobre à 14h00
> jeudi 14 octobre à 20h00

SCANDALE (1950)

Pendant des vacances à la montagne, le peintre Ichiro Aoye fait par hasard la rencontre d'une jeune chanteuse à la mode, Miyako Saijo, qui loge à la même auberge que lui. Le photographe d'un journal à scandales les surprend et fait publier la photographie comme s'il s'agissait d'une "idylle secrète"…

> mardi 26 octobre à 16h00

L'IDIOT (1951)

Japon de l'après-guerre, à la fin des années 40 - Après sa démobilisation, Kinji Kameda retourne sur l'île d'Hokkaido, frappé d'une sorte "d'idiotie" qui l'a rendu excessivement naïf et altruiste. En chemin, il rencontre Akama avec qui il se lie d'amitié et qui lui parle de la femme qu'il aime, Taeko…

> mardi 19 octobre à 14h00
> samedi 23 octobre à 16h00

VIVRE (1952)

Kanji Watanabe, employé de bureau dans une administration publique, apprend qu'il est atteint d'un cancer et qu'il n'a plus que trois mois à vivre. La proximité de la mort lui fait adopter un nouveau mode de vie qui le fait s'éveiller au monde extérieur…

> mercredi 27 octobre à 20h00

LES SEPT SAMOURAÏS (1954)

Japon, XVIe siècle - Lassés des incursions répétées de brigands qui pillent leurs récoltes, les paysans d'un petit village décident de faire appel à sept samouraïs pour les défendre…

> vendredi 22 octobre à 14h00

VIVRE DANS LA PEUR (1955)

Tokyo, 1955 - Kiichi Nakajima, riche industriel au bord de la retraite, est obsédé par la menace d'une attaque nucléaire. Soucieux de protéger les siens, il décide de vendre tous ses biens et de partir s'exiler au Brésil…

> mardi 5 octobre à 14h00
> vendredi 8 octobre à 17h30

LE CHÂTEAU DE L'ARAIGNÉE (1957)

Japon, XVIe siècle - De retour d'un combat, un général et son compagnon perdus dans les brumes d'une forêt rencontrent une sorcière qui leur prédit l'avenir : le pouvoir et le sang…

> mercredi 13 octobre à 20h00
> jeudi 14 octobre à 14h00

LES BAS-FONDS (1957)

Les bas-fonds d'Edo (Tokyo), 1860 - Sous un mur d'enceinte où l'on déverse les ordures vit un petit monde de déshérités et les "damnés de la terre", dans un misérable logement tenu par un couple de propriétaire avares et impitoyables…

> vendredi 29 octobre à 14h00


LA FORTERESSE CACHÉE (1958)

Japon, XVIe siècle, durant la guerre civile - Deux paysans apprennent par hasard que la princesse Yukihime, héritière du clan Akizuki qui vient d'être vaincu, se cache avec le trésor de guerre du clan. De son côté, le fidèle samouraï de la princesse cherche à la faire passer en territoire allié…

> samedi 30 octobre à 14h00

LES SALAUDS DORMENT EN PAIX (1960)

Au moment où Iwabuchi, président d'une importante société immobilière, marie sa fille Yoshiko à son secrétaire particulier, Koichi Nishi, le sous directeur de l'entreprise, Wada, et le comptable, Miura, sont arrêtés pour corruption…

> mardi 12 octobre à 20h00
> mercredi 13 octobre à 14h00

LE GARDE DU CORPS (1961)

Japon, fin du XIXe siècle - Sanjuro Kuwabatake, un samouraï sans maître (un "Ronin") arrive dans un village proche d'Edo (Tokyo), divisé par une lutte incessante entre le clan d'un brasseur de saké et celui d'un marchand de soie…

> mercredi 20 octobre à 16h00
> jeudi 21 octobre à 20h15


SANJURO (1962)

Japon, à l'ère Tokugawa - Le neveu du Chambellan Kurofuji et ses amis samouraïs ont une réunion secrète : ils sont scandalisés par le refus de l'oncle de faire cesser la corruption qui règne dans la ville. Ils décident de faire appel à Sanjuro, un vrai samouraï expérimenté, au contraire d'eux encore très jeunes…

> mercredi 13 octobre à 18h00
> jeudi 14 octobre à 16h00

ENTRE LE CIEL ET L'ENFER (1963)

Kingo Gondo, fondé de pouvoir d'une importante fabrique de chaussures est en passe de détenir la majorité des actions de l'entreprise quand il apprend que son fils a été enlevé et que le kidnappeur demande une rançon exorbitante. Puis on lui annonce que c'est en fait le fils de son chauffeur qui a été enlevé. Un cruel dilemme s'impose à Gondo…

> mercredi 27 octobre à 16h00


BARBEROUSSE (1965)

Tokyo (Edo) au début du XIXe siècle - Après avoir terminé ses études, un jeune médecin rêve de faire une brillante carrière. Il est nommé comme assistant auprès du Docteur Barberousse, dévoué à la cause des déshérités…

> samedi 23 octobre à 19h00


DODES' KADEN (1970)

Quartier défavorisé de Tokyo, dans les années 70 - Un jeune garçon s'échappe du réel : en conduisant un tramway sorti de son imagination, il part à la découverte de son quartier où cohabitent divers personnages avec chacun leur propres caractéristiques…

> mardi 19 octobre à 20hoo
> jeudi 21 octobre à 16h00


DERSOU OUZALA (1975)

Région d'Oussouri, 1902 - Le capitaine Vladimir Arseniev et ses hommes effectuent des relevés topographiques. Un soir d'automne, il rencontre pour la première fois le chasseur Dersou Ouzala, qui devient rapidement le guide de l'équipe…

> jeudi 7 octobre à 16h00
> vendredi 8 octobre à 21h30


KAGEMUSHA, L'OMBRE DU GUERRIER (1980)

Japon, XVIe siècle - Le pays est en proie aux guerres incessantes entre clans rivaux. Le plus puissant est commandé par Shingen Takeda. Mais celui-ci est blessé mortellement par un tireur embusqué…

> vendredi 29 octobre à 16h30
> samedi 30 octobre à 20h00


RAN (1984)

Dans le Japon du XVIe siècle - Le seigneur Hidetora Ichimoni décide de se retirer et de partager son domaine entre ses trois fils,Taro, Jiro et Saburo. La répartition de cet héritage va déchirer la famille…

> vendredi 1 octobre à 16h00
> mercredi 6 octobre à 19h30
> dimanche 10 octobre à 15h00

RÊVES (1989)

Recréation filmée de huit des rêves faits par Kurosawa à différentes étapes de sa vie : Soleil sous la pluie - Le verger aux pêchers - La tempête de neige - Le tunnel - Les corbeaux - Le mont Fuji en rouge - Les démons gémissants - Le village des moulins à eau

> mardi 26 octobre à 14h00
> vendredi 29 octobre à 19h30

RHAPSODIE EN AOÛT (1990)

Région de Nagasaki, été 1990 - Quatre des petits-enfants de Kané passent l'été chez leur grand-mère. Elle vient de recevoir une lettre de son frère émigré de longue date à Hawaï. Celui-ci, très malade, exprime le désir de revoir sa sœur avant de mourir…

> mardi 12 octobre à 16h00
> jeudi 14 octobre à 18h00


MADADAYO (1993)

Tokyo, 1943 - Le professeur Uchida décide de prendre une retraite anticipée et de mener à bien ses travaux littéraires. Ses jeunes élèves, qui l'appellent Sensei (maître), lui témoignent une affection admirative et reconnaissante, qui prend la forme d'une réunion à chacun de ses anniversaires…

> mercredi 20 octobre à 20h15

Retrouvez toute la programmation sur le site de la Cinémathèque de Nice

L'été Indien à Nice


Alors que l'on recense, en France, une quinzaine de manifestations autour de la question homosexuelle / Bi / Trans, Nice peut se targuer d'en avoir deux.
Après In & Out en avril, voici L'été Indien troisième édition. Un festival qui donnera la part belle aux film lesbiens avec cinq long métrages dont Bandaged de Maria Beatty, réalisatrice américaine et figure incontournable du cinéma lesbien.



Thriller inquiétant qui joue avec les codes du film d'horreur à l'ancienne et l'amour interdit, Bandaged raconte l'histoire de Lucille, jeune adolescente timide qui vit avec un père despote au milieu de nulle part. Bientôt majeure, Lucille brûle d'impatience d'aller à la fac pour étudier la poésie, mais son père a d'autres projets pour elle. Lucille tente de se suicider dans le laboratoire paternel. elle survit mais avec d'horribles brûlures sur le visage. Son père décide de la soigner à la maison et pour cela, engage une infirmière pour s'occuper d'elle. Très vite, la patiente et l'infirmière s'avouent leur passion réciproque. Les bandages tombent et une histoire torride commence...

> Lundi 27 septembre 2010 à 20h30 au Mercury.

Les précédent films de Maria Beatty seront prochainement disponible à la boutique. Détails du contenu des dvd :



Maria Beatty fait de la pornographie via un film noir fétichiste; imaginez une Louise Brooks très perverse, une Marlène Dietrich des plus sadiques.
(Que préfère-t-on ?), des pinces à seins et de la cire chaude, et vous n’êtes pas loin du compte.

Tristan Taormino, Village Voice.

THE BLACK GLOVE

Hommage aux déesses du cinéma muet, telles Pola Negri ou Louise Brooks, ce film noir érotique et visionnaire dépasse les limites de la domination et de la soumission, au travers d’une artistique escalade du plaisir et de la douleur, de l’esclavage et du fétichisme. En point d’orgue, la torture à la cire chaude pratiquée sur les parties les plus intimes de la femme esclave qui se tord de plaisir ...

THE ELEGANT SPANKING

Subversion romantique et post-moderne, ce film met en scène une relation lesbienne et S&M unique, entre une bourgeoise et sa domestique. Nous découvrons leurs fantasmes, au travers d’images sensuelles et nostalgiques : jeux de rôle, masturbation féminine mutuelle, fessée cul nu, talons aiguilles et culte du pied ... jusqu’au déferlement de la séquence onirique finale ...



Hors des «fast-foods du sexe», Maria Beatty réalise des films SM fétichistes lesbiens ultrasophistiqués.

Un cinéma rare et différent. Et, s’il s’agit bien de pornographie, c’est filmé de manière si stylisée et raffinée que le plaisir éprouvé tient quasiment plus de l’extase esthétique que de l’extase sexuelle.

Olivier Nicklaus, Les Inrockuptibles - Ladies of the Night


La nuit tombe. Une écolière apeurée rentre chez elle, par les rues pavées désertes. Elle est poursuivie. Elle est enlevée. Ses ravisseurs, les mystérieuses Dames de la Nuit, éternelles et fatales, excitent, tourmentent, séduisent, jouent avec leur jeune victime, menée aux confins de l’abandon ultime …

La sensualité de ce film luxueux et gothique agira sur vos sens comme une divine morsure. - Let the Punishment Fit the Child
Deux femmes sont liées par d’étranges rituels. Sont-elles «mère» et «fille», ou deux amantes jouant aux jeux de domination, soumission, voyeurisme et tendresse cruelle … ?

La légèreté de ces corps muets, l’étrangeté des angles de caméra, la perversité séduisante des objets de fétichisme, nous emmènent dans un voyage surréaliste proche du sublime film de Luis Buñuel, Un Chien andalou.




Les films de Beatty ont une esthétique surannée et élégante, à la façon du cinéma expressionniste allemand des années 1920, ou d’une carte postale française polissonne qui se serait animée.
SEVEN DEADY SINS.

Surprise à convoiter la place de sa maîtresse de danseuse érotique, une jeune domestique est forcée de se soumettre au sadisme et la luxure de celle-ci.Son corps parfait devient le théâtre d’une représentation de leçons basées sur les sept péchés capitaux …

Un délicieux mélange d’esthétique rétro, de décadence des années 1920, et de la cruauté contemporaine, donnent un film fétichiste novateur.
LUST

Dans une chambre secrète des plaisirs, deux femmes mènent à bien l’assouvissement de leurs désirs. La jeune et magnifique Katie sort de sa cage dorée pour se soumettre aux lentes et savantes attentions de sa ravissante maîtresse, qui fait pleuvoir les tortures les plus délicates sur sa blanche et tendre chair ...


Plus d'informations sur le festival et sa programmation sur Polychromes.fr

Le Vagabond de Tokyo [Tokyo Drifter] Seijun Suzuki (1966)



Dans le cadre du cycle "Le monde des gangsters", Arte proposera jeudi 16 septembre à 00h05, Tokyo Drifter de Seijun Suzuki (on peut être étonné de voir le titre américain et non le titre français, surtout que le film est disponible en dvd en France).



Un tueur repenti, deux clans yakuza et une indéniable audace stylistique... Quand un réalisateur aguerri bouscule les conventions du polar japonais.
Tetsuya, ancien tueur à gages du clan yakuza Kurata, a décidé de renoncer à la violence pour se lancer dans l'immobilier. Mais il est pris dans l'affrontement de son clan avec un gang rival. Laissant sa fiancée à Tokyo, il se réfugie à la campagne. Ses ennemis le poursuivent...

Avant-garde Yakuza
Quand il réalise Tokyo drifter en 1966, Seijun Suzuki a déjà à son actif vingt-cinq films d'action, tous de grande qualité. Mais dans ce qui est considéré comme l'une de ses oeuvres majeures, il se joue habilement des clichés du genre, auxquels il mêle des références européennes, notamment à Melville et à Godard. Réinventant le polar yakuza au service d'une exigence esthétique poussée, Suzuki sera licencié par la société de production à la sortie du film. Dans des décors stylisés à l'extrême, il illustre l'absurdité des codes du "milieu" et les désillusions d'un jeune gangster japonais dans une société en pleine occidentalisation.





Le coffret dvd est disponible à la boutique

Plus d'informations sur Arte

Alejandro Jodorowsky : De la cage au grand écran



On connaît surtout Alexandro Jodorowsky en tant que scénariste de BD à succès (plus d’une cinquantaine, dont les séries des ‘incals’, des ‘Bouncers’, des ‘Technopères’ ou des ‘Borgia’), ainsi que pour ses nombreuses mises en scène de théâtre, son œuvre poétique, surréaliste et romanesque, et bien évidemment sa relecture des tarots et ses applications en thérapie, par le biais de la psychomagie. Mais c’est également un homme d’images, metteur en scène de films ayant influencé les réalisateurs du monde entier, depuis plusieurs générations, et que l’on redécouvre aujourd’hui, au travers de leur réédition progressive en DVD. Curieusement, jusqu’alors, aucun ouvrage en français ne s’était plongé dans cette importante partie de son œuvre. C’est aujourd’hui chose faite, tandis que « King Shot » pointe enfin le bout de son nez, avec cet ouvrage écrit en étroite collaboration entre ses deux auteurs, rendant finalement justice à un aspect fondamental de l’œuvre de ce créateur protéiforme. On ne peut s’évader de la cage, on ne peut que la distendre, l’étendre aux dimensions de l’infini. Laissez vous emporter…

Ex-journaliste de la presse nationale (Rage pour le metal, Elegy pour le gothique et Feardrop pour l’indus), Jean Paul Coillard a auparavant travaillé en institut spécialisé pour handicapés mentaux et/ou physiques et a travaillé dans la B.D américaine et le comic book, où il a rencontré Alexandro Jodorowsky, avant de manager des groupes de metal.

Coming soon : Artus Films

Après seulement quelque mois, Artus fait son comeback dans les bacs pour notre plus grand plaisir avec de nouvelles perles cinématographique :



Messiah For Evil - Willard Huyck (1973)

Arletty se rend à Dune dans l'espoir de retrouver son père, un artiste peintre. Arrivée sur place, elle va découvrir un monde étrange : une épidémie de cannibalisme sévit dans la région. Elle rencontre alors un trio de jeunes gens qui prétendent vouloir retrouver le messie du mal responsable de cette contamination.

Bonus
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> Bandes-annonces
> "Le messie du mal" par Alain Petit
> court-métrage "Maximiliani ultima nox".

"Réalisé par Gloria Katz et Willard Hyuck, un couple capable du meilleur (les scénarios de American Graffiti et de Indiana Jones et le temple maudit) comme du pire (l'adaptation cinématographique de Howard the Duck), Dead People (Messiah of Evil) est une bizarrerie des années 70 au lyrisme mortifère qui provoque un envoûtement sidérant. Inédit en France, aussi bien dans les salles qu'en DVD, ce vrai film de rêve a pourtant marqué le cinéma de genre comme Carnival of Souls (Herk Harvey, 1962) et The savage eye (B.Maddow, S.Meyers, J.Strick - 1960)".

Romain Le Vern - Excessif.com


MESSIAH OF EVIL - trailer - aka Dead People
&; . - .



Le Spectre du Professeur Hichcock - Riccardo Freda (1963)

Le professeur Hichcock, passionné de sciences occultes, vit dans une vieille maison isolée, en compagnie de sa jeune épouse, Margaret, et de sa gouvernante Catherine. Gravement malade et paralysé, il nécessite les soins constants de son confrère, le docteur Charles Livingstone, qui expérimente sur lui une nouvelle thérapie. Margaret est la maîtresse de Charles, et les deux amants n'attendent qu'une chose : la mort d'Hichcock...



Fausse suite de "L'effroyable secret du docteur Hichcock", "Le spectre du professeur Hichcock" est l'occasion pour Riccardo Freda de retrouver la belle et ténébreuse Barbara Steele, la reine de l'épouvante des années 60. Huis-clos oppressant, ambiance malsaine, sadisme dévoilé... Tous ces éléments du gothique italien sont là pour faire du "Spectre du professeur Hichcock" un chef-d'oeuvre du genre.

Bonus
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> Bandes-annonces
> "Riccardo Freda et le fantastique" par Alain Petit
> diaporama de photos


LE SPECTRE DU PROFESSEUR HICHCOCK - trailer
par apparitor. - .

Deux nouveautés à découvrir prochainement en boutique.

Pour découvrir les autres titres disponibles, une seule adresse : Artus Films.com

Cette Sale Terre - Andrew Kötting (2003) | ARTE



Francine et Kath sont deux soeurs qui vivent à l'écart dans la ferme de leurs parents défunts. Il y a aussi Etta, la petite fille de Kath, la soeur aînée, toujours enthousiaste et pleine d'entrain. Francine est indépendante et volontaire, c'est elle qui s'occupe des travaux de la ferme et qui assure la subsistance de la famille. Buto, le père d'Etta, travaille dur également, mais il est violent et rapace. Il ne s'est jamais occupé ni de Kath, ni d'Etta, mais Kath va avoir 21 ans et hériter de sa part de la terre. Buto la demande en mariage. Pour lui, la terre est tout ce qui compte.

Les occasions de voir un film d'Andrew Kotting à la télévision étant rare, saluons (une nouvelle fois) l'audace de la programmation de la chaine franco-allemande Arte pour nous proposer, Cette Sale Terre, film anglais atypique.

The Filthy Earth fait partie de la série des "Excentriques anglais". Une vibration apocalyptique parcourt ce film tellurique, avec scénario du cinéaste et de Sean Lock, d'après La Terre de Zola. L'Anglais se souvient des murailles de pierre d'un village dans les Pyrénées. Une ferme, ravivée des rugissement d'un taureau, est le site de joie, de tuerie, de viol. Le film est construit autour d'un dispositif triple, de 16mm, pour l'histoire de la famille Lowman, avec le mariage pour unir deux propriétés, la jalousie entre sœurs, la dissension entre père et fils. Des prises de vue fragmentées d'une fillette émettant le cri primal, "saleté de terre" préludent à l'éclaboussement d'une paysanne du sperme de la bête, taurine et humaine. L'univers perçu d'un aveugle est filmé en vidéo, tandis que les textures du marché sont rendues en super 8. En voix off, la jeune fille récite son monologue intérieur. Deux fils apparaissent comme découpés à l'avant-scène, garçon aveugle et fille écrasés vivant dans les bois incarnent l'homme sauvage. A l'église, la mariée est flanquée d'une vache, on allie superstition et savoir dans l'espoir d'une bonne moisson. La femme est broche et oie, le paysan, porc et coq, l'étranger est singe.
Un cinéma iconoclaste qui brise l'image en éclats de vitrail, en dripping, accompagnés des sons du synthétiseur. Kötting, tantôt surréaliste, tantôt expressionniste abstrait, aurai-t-il une nostalgie de l'envers coriace d'un monde soi-disant civilisé ? De sa vitalité destructrice, où on a la tête, telle une racine, dans la terre maudite ?


Eithne O'Neill

Chronique parue dans Positif #523, septembre 2004 p.40
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L'article a été reproduit dans un but informatif, si la rédaction de la revue ou l'auteur souhaite son retrait, merci d'envoyer un mail à theendstore@gmail.com

Cet avis ne vous a toujours pas donné envie de découvrir l'univers de ce réalisateur anglais. Peut-être que la bande annonce saura titiller votre curiosité.


Cette sale terre - Bande annonce Vost FR
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Et pour les convaincus sachez que l'excellent label Ed distribution a édité un coffret de trois films d'Andrew Kötting dans un packaging intérieur très original.



> jeudi 9 septembre 2010 à 00H15
> vendredi 10 septembre 2010 à 03H00

Keiichi Tanaami, sombre magicien du cinéma électrique



Cette appellation ne vient pas de nous mais du réalisateur Japonnais et homme de théâtre Shuji Terayama (Les Fruits de la Passion [disponible en dvd à la boutique]).

L'éditeur / Boutique Chalet Pointu / Chalet Films a l'excellente idée de publié un livre | dvd sur l'oeuvre de Keiichi Tanaami, illustrateur et réalisateur de film d'animation psychédélique (sous influence de drogues ? aucune réponse de vient argumenter dans ce sens. Ce qui est certain, en revanche, c'est que Tanaami a expérimenté le LSD lors de voyages aux États-Unis, voyages qui lui permirent de rencontrer Andy Warhol à quelques occasions).



"Keiichi Tanaami, sombre magicien du cinéma électrique..."
DVD 14 Films (1975-2009) + Livre 116 pages.

Un Livre-DVD consacré à l’oeuvre animée de Keiichi Tanaami, artiste contemporain japonais considéré comme l’un des représentants du Pop Art nippon les plus doués de sa génération. Les films d’animation de Keiichi Tanaami font se côtoyer souvenirs d’enfance, rêves et fantasmes sur fond de psychédélisme et d’érotisme. Cet ouvrage rassemble 14 de ses meilleurs films ainsi qu'un très beau livre de 116 pages, présentant pour la toute première fois les dessins originaux ayant servi à la réalisation de ces films d’animation.

LES FILMS : Sweet Friday (1975 - 3’20’’) | Why (1975 - 10’) | Memories Hidden in Darkness - Dreams of Various Shades (2000 - 4’05’’) | Scrap Diary (2002 - 4’20’’) | A Gaze in Sunmmer 1.9.4.2 (2002 - 4’) | Chirico (2008 - 4’30’’) | Goldfish Fetish (2002 - 7’45’’) | Fetish Doll (2003 - 4’20’’) | A Portrait of Keiichi Tanaami (2003 - 3’50’’) | 10 Night’s Dreams (2004 - 6’) | The Harmonic Gleam Vibration (2005 - 10’55’’) | Madonna (2005 - 4’15’’) | Puzzle of Autumn (2003 - 4’15’’) | Shunga (2009 - 4’30’’)

BONUS :
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DVD :
Décryptage (Emission Court-Circuit du 18 sept. 2009, ARTE, 6’) :
Helmut Herbst, animateur et spécialiste de l’animation parle du travail de Keiichi iTanaami.
Un après-midi d’été avec Keiichi Tanaami (3 août 2009, 19’) :
Rencontre avec Keiichi Tanaami et visite de son atelier à Tokyo.


LIVRE :
Introduction de Shuji Terayama
Les films commentés par le réalisateur.
Filmographie et biographie de Keiichi Tanaami.





Keiichi Tanaami, psyche delire

Au début des années 50, après une formation au dessin à l'atelier de Kazushi Hara (créateur majeur de mangas de l'après-guerre), puis une incursion dans le milieu des albums illustrés aux côtés du regretté Shigeru Komatsuzaki (Matango) et de Soji Yamakawa (King of Boy), Keiichi Tanaami doit ranger ses ambitions au placard lorsque ses parents, désireux d'une situation "convenable" pour leur fils, l'orientent vers des études de design. Il excelle tant dans le domaine qu'il reçoit, dès la deuxième année, la prestigieuse mention "Japan Advertising Artist Club" de l'Université. Diplôme en poche, Tanaami intègre alors une importante agence de publicité, mais démissionne au terme d'un an, sollicité par de multiples commandes extérieures...

No More War
Les années 60 et 70 lui font alors gagner ses galons d'illustrateur et de graphiste reconnu, alors qu'il participe activement à l'émergence de la culture psychédélique et du pop art japonais, au point d'égaler Tomio Miki et Ushio Shinohara (figure phare du néo-dadaïsme japonais), et de se lier d'amitié avec Robert Rauschenberg (artiste plasticien américain considéré comme fer de lance de expressionnisme abstrait) et Michel Tapié (critique d'art français également musciecien, peintre, sculpteur et théoricien à l'influence internationale) lors d'une visite de ceux-ci au Japon. Parmi les faits significatifs de cette période pour Tanaami figurent la réalisation de pochettes d'albums des groupes rock Monkees ou Jefferson Airplane, de l'affiche pacifiste No More War, ou encore la nommination au poste de directeur artistique de la version nippone de Playboy. C'est en 1969, à l'occasion d'une escale new-yorkaise, que Tanaami découvre la nouvelle scène artistique qui devait activement stimuler son travail, à travers les films expérimentaux de Kenneth Anger ou Andy Warhol, et les BD de Robert Crumb. Son œuvre porte en outre les stigmates d'une existence qui s'apparente à une suite de traumatisme indélébiles : à l'âge de 9 ans, le bombardement de Tokyo durant la Deuxième Guerre mondiale le marque si profondément que l'événement fusionne dans son esprit avec les poissons rouges de son grand père (le reflet de bombes dans les écailles de poissons est un motif récurrent de son œuvre, voir A Gaze in Summer 1942 ou Goldfish Fetish). De même, l'œdème pulmonaire survenu en 1981 le plonge dans un profond coma lui provoquant diverses hallucinations pétries de symboles asiatiques (grues ou éléphants), réemployés par la suite dans son travail.

Scorpio Rising
Fort d'une carrière entamée en 1965, totalisant quelque 60 productions animées et / ou expérimentales, Keichii Tanaami témoigne ainsi d'une démarche radicale dont le travail ne ne souffre pas nécessairement d'ambition narrative, préférant lâcher la bride à des délires excessifs (corps humains déstructurés de Memories Hidden In Darkness) et des transgressions sexuelles (illustrations explicites du Kâma-Sûtra de Shunga). N'hésitant pas à recourir à une esthétique sans concession (combat de boxe pointilliste de Why et à un ton provocateur (la femme pratiquant l'onanisme dans Sweet Friday), l'artiste aborde notamment la thématique sexuelle avec une stimulation - oserons-nous dire une pénétration ? - tout à la fois d'ordre physique et spirituelle, excitant les sens façon grand huit épileptique, tout en situant son travail à mi-chemin des œuvres délurées de Bill Plympton et expérimentales de Norman McLaren... l'auteur ne cachant rien de l'influence de ce dernier : "McLaren a eu une très grande influence sur la réalisation de mes films lorsque j'étais jeune. On peut noter cette influence dans mes anciennes œuvres à partir de son expérimentation sur les films sur pellicule, comme Cannon (1963, pellicule étroitement déplacée pui imprimée), Blinkity Blank (1955, grattage de pellicule), Rythmetic (1956, avec son artificiel). Mais le film qui m'a le plus inspiré a été Scorpio Rising de Kenneth Anger. Après avoir passé du temps dans une fête homosexuelle, les motards gays foncent vers la mort... C'était une image très dure, comme si elle surgissait d'une psyché profonde formée d'un mélange de sexe et de mort. J'aime aussi Sleep and Empire d'Andy Warhol. "Qu'est-ce qu'un film ?" Qu'est ce qu'on y voit ? "...J'ai appris de nombreuses ses choses à aprtir de films qui sont virtuellement sans incidence".

Yellow Submarine
Largement diffusées dans des festivals du monde entier (d'Ottawa à Hiroshima, en passant par des lieux de culture tels le Centre Pompidou ou le MoMA), les œuvres de Tanaami fascinent, interpellent, dérangent parfois. Et influencent une nouvelle génération d'artistes japonais, comme Naohiro Ukawa ou la jeune Tabaïmo. Admiré par ses pairs pour la longévité de son œuvre, reste à savoir comment Tanaami perçoit cette reconnaissance du milieu. "Katsuhika Hokusai, artiste du mouvement Ukiyo-e, est décédé en 1849 à 90 ans. Juste avant sa mort, il a fait cette déclaration : Laissez-moi vivre dix ans ou même cinq ans de plus. Alors je deviendrai un vrai peintre". I lavait plus de 70 ans quand il peignit son œuvre la plus connue, 36 vues du Mont Fuji. La passion et l'obsession d'Hokusai a dit, j'espère devenir un vrai peintre dans cinq ans". Aujourd'hui septuagénaire, Keichii Tanaami expose de nouvelles œuvres qui explorent d'autres formes d'expression telles la sculptures ou le mobilier, et continue d'enseigner l'art et le design à la Kyoto University of Art and Design. On se prend naturellement à rêver d'un seul établissement réunissant les cours actuellemen dispensés à travers le monde par des artistes comme, entre autres, Don Bluth (Brisby), Virgil Widrich (Fast Film) et Keiichi Tanaami, improbable grand écart qui symbolise la richesse protéiforme du cinéma d'animation. A la question, enfin, de savoir si le cinéaste a déjà été tenté par l'expérience d'un long métrage façon Yellow Submarine, l'intéressé répond : "Bien sûr que j'ai été tenté, et j'adore Yellow Submarine. J'ai plusieurs idées et j'aimerais essayer de faire un long métrage si l'opportunité m'en est offert". Allez chiche !


Article de Gersende Bollut paru dans Chronic'art #66, mai 2010 p. 38-41
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L'article a été reproduit dans un but informatif, si la rédaction de la revue ou l'auteur souhaite son retrait, merci d'envoyer un mail à theendstore@gmail(POINT)com



A Portrait of Keiichi Tanaami
envoyé par chaletpointu. -

Independenza ! Part 11 : Bach Films



Nous sommes très heureux de vous annoncer que les dvds Bach Films sont disponibles à la boutique. Alternant les genres, de la science fiction au polar en passant par le fantastique, l'érotisme voire le psychotronique (Le père Noël contre les martiens), Bach Films n'a de cesse de réjouir le cinéphile / cinéphage que nous sommes avec des pépites, des joyaux comme des séries B cultissimes. Détails des titres disponibles :

COLLECTION SERIAL POLAR



Out of the Blue de Dennis Hopper

Don Barnes a tué plusieurs enfants lors d'un accident. Lorsqu'il sort de prison, il revient s'installer dans la ville où s'est déroulé la tragédie. Confronté à l'hostilité des habitants, il tente de renouer des liens avec sa famille minée par la drogue, l'alcool et l'inceste.

Film testament des seventies et des années punk, Out of the Blue s'achève dans une apothéose nihiliste.


Bonus :
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> La carrière de Dennis Hopper, le contexte drogue & contre-culture par Jean-Pierre Bouyxou
> A propos du film par François Guérif.




L’ANTRE DE LA FOLIE de Budd Boetticher

Le détective privé Ross Stewart se fait volontairement enfermer dans un asile psychiatrique pour mettre la main sur un juge corrompu qui s’y cache. Mais sa ruse est découverte et son plan se retourne contre lui.

L’ANTRE DE LA FOLIE a un scénario qui ressemble beaucoup à celui de SHOCK CORRIDOR, pourtant tourné quinze ans plus tard par Samuel Fuller.
Le réalisateur Oscar Boetticher change quelque années plus tard son nom en Budd pour signer plusieurs chef d'oeuvre du western avec Randolph Scott.

Bonus :
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> Présentation du film & du réalisateur Budd Boetticher par Bertrand Tavernier.



Borderline de William A. SEITER (1950)

Pete Ritchie dirige un gang de trafiquants de drogue au Mexique, près de la frontière américaine. Pour tenter de l’infiltrer, les agents fédéraux font passer l’une des leurs pour une chanteuse chargée de séduire le caïd, mais une bande rivale s’empare de la drogue et kidnappe la jeune femme.

Surnommée «La Reine du Film Noir», Claire Trevor est l’héroïne fatale d’une vingtaine de films policiers (STREET OF CHANCE ; MURDER, MY SWEET ; JOHNNY ANGEL ; BORN TO KILL ; ROW DEAL ; HOODLUM EMPIRE ; etc.). Elle remporte un Oscar pour le film de John Huston KEY LARGO.
Raymond Burr s’est spécialisé dans les rôles de gangsters sadiques à la fin des années 40 avant de devenir célèbre en tant que héros à la télévision dans deux séries L’HOMME DE FER et PERRY MASON.


Bonus :
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> Présentation du réalisateur William Seiter, des acteurs(Raymon Burr, Claire Trevor) & du film par Stéphane Bourgoin.



Le balafré [The Scar] de STEVE SEKELY (1948)

Après le braquage raté d’un casino, John Muller sait que des tueurs sont à ses trousses. Mais lorsqu’on le confond par erreur avec le Dr. Bartok, un psychiatre renommé, il pense avoir trouvé un moyen de s’en sortir.
Les deux hommes sont des sosies, à l’exception d’une balafre qui défigure la joue de Bartok. Muller va donc devenir le Dr. Bartok…


« Un superbe film noir, magnifiquement photographié par John Alton »
Bertrand Tavernier

Bonus :
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> Présentation du film, du réalisateur, du scénariste & du chef opérateur par Bertrand Tavernier.
> Une interview du réalisateur Steve Sekely.
> Un condensé écrit en français de l'interview de Steve Sekely fait par Stéphane Bourgoin.
> A propos de Steve Sekely par Yves Boisset.




LA CORRUPTION, L'ORDRE ET LA VIOLENCE [The Glass House] - Tom Gries

Jonathan Paige, un professeur d’université, purge une condamnation pour avoir accidentellement tué un homme.
Adapté d’un texte de Truman Capote (DE SANG FROID, BREAKFAST AT TIFFANY’S), THE GLASS HOUSE est une vision sans concession de l’univers carcéral.

«Tom Gries se montre ambitieux et brillant avec THE GLASS HOUSE d’après Truman Capote qui est une dénonciation très honnête, très sobre et très digne de l’univers
carcéral.»
Bertrand Tavernier & Jean-Pierre Coursodon in «50 ans de cinéma américain».

Le film est tourné dans une authentique prison de l’Utah. Tous les figurants sont des détenus de l’établissement. Pendant le tournage, le réalisateur Tom Gries plaisante avec eux en leur disant que le seul moyen de s’évader serait de prendre en otage l’acteur Alan Alda. Lors du dernier jour de production, deux prisonniers le prennent au mot. Alan Alda, qui a un couteau sur la gorge, est finalement libéré par des gardiens. THE GLASS HOUSE remporte le Grand Prix du Festival du film de San Sébastien en 1972 et il est nominé pour les Golden Globes. Tom Gries est désigné Meilleur Réalisateur de l’année 1972 lors des Emmy Awards.

Bonus :
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> Le cinéaste Tom Gries et Truman Capote au cinéma par François Guérif.
> A propos du film par Yves Boisset.





45 ans avant BASIC INSTINCT avec Sharon Stone, le portrait glaçant d’une femme serial killer.

Le jour de son mariage avec un millionnaire, Claire Cummings est surprise par son époux en train d’embrasser un ex-amant. Elle décide de supprimer son mari en se forgeant un alibi qui l’oblige à tuer à nouveau…

Le réalisateur Jack Bernhard tourne 11 films de série B entre 1946 et 1950, avant d’abandonner le cinéma. Outre BLONDE ICE, il signe plusieurs films noirs dont THE HUNTED (1948) et le très bizarre DECOY (1946).
Jusqu’au début des années 1970, le film était réputé perdu.
Dans une interview effectuée par Peter Bogdanovich, le réalisateur Edgar Ulmer affirme avoir écrit sans être crédité le scénario de BLONDE ICE sous le titre de SINGLE INDEMNITY.

Bonus:
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> Présentation du film par Stéphane Bourgoin.




Strange Illusion de Edgar G. Ulmer (1945)

Paul Cartwright est un adolescent qui suspecte que la mort de son père et la volonté de remariage de sa mère ne sont pas une coïncidence.Ses soupçons sont confirmés par un message d’outre-tombe et, pour tenter de confondre son futur beau-père, il met au point un plan machiavélique en feignant la folie. Mais, une fois enfermé dans un hôpital psychiatrique, le piège semble se retourner contre lui…

Une adaptation de Shakespeare en film noir, mêlant psychanalyse et folie, tournée en six jours par le grand réalisateur Edgar G. Ulmer («Barbe-bleue», «Strange Woman»).
«Un policier comme STRANGE ILLUSION fait appel à l’onirisme pour résoudre une situation dramatique (normal quand on s’inspire d’Hamlet). Seul Ulmer pouvait se lancer dans une entreprise aussi sidérante.»

Bertrand Tavernier & Jean-Pierre Coursodon in «50 ans de cinéma américain»


Bonus :
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> Présentation du film par Bertrand tavernier



La tigresse de Byron HASKIN (1949)

Grâce à un concours de circonstances, Alan et Jane Palmer obtiennent une mallette remplie de billets de banque. Contre l’avis de son époux, Jane est déterminée à conserver cet argent à tout prix, même s’il faut pour cela tuer, et tuer encore…

Surnommée la « Cendrillon à la voix enrouée » par Humphrey Bogart, Lizabeth Scott se spécialise dans les rôles de garces et de femmes fatales dans de nombreux films noirs (THE STRANGE LOVE OF MARTHA IVERS, DEAD RECKONING, I WALK ALONE, PITFALL, DARK CITY, THE RACKET). Son dernier rôle est dans PULP en 1972 aux côtés de Michael Caine et Mickey Rooney.
Dan Dureya est avec Jack Elam un des meilleurs « méchants » d’Hollywood dans d’innombrables westerns et films noirs signés Fritz Lang, Robert Siodmak, Anthony Mann ou Allan Dwan.
Byron Haskin réalise quatre films en 1927 avant de devenir chef opérateur, puis spécialiste des effets spéciaux dans les années quarante (il est nominé quatre fois aux Oscar). En 1948, il redevient metteur en scène avec le film noir L’HOMME AUX ABOIS. Pendant vingt ans, Byron Haskin réalise des films d’aventure (QUAND LA MARABUNTA GRONDE, LE ROI DES ÎLES), des westerns (ATTAQUE A L’AUBE) et des films de science-fiction (LA GUERRE DES MONDES, LA GUERRE DES CERVEAUX).

Bonus :
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> Le réalisateur Byron Haskin, la "femme fatale" Lizabeth Scott, le méchant que l'on adore détester Dan Dureya par Stéphane Bourgoin.
> A propos du film par Yves Boisset.

COLLECTION SEXPLOITATION



FLOSSIE - Mac Ahlberg (1974)

Lors d’une réunion entre amis, chacun raconte aux deux autres ses expériences sexuelles.

Réalisateur suédois, Mac Ahlberg s’est spécialisé dans l’érotisme avec le succès de la trilogie des JEG. Après une adaptation polissonne du NANA de Zola (1970), il trouve sa muse dans la sémillante Marie Forsa avec laquelle il tournera successivement les libidineux FLOSSIE (1974), JUSTINE ET JULIETTE (1975), BEL AMI (1976) et MOLLY (1977). Comme Directeur de la photographie on doit à Mac Ahlberg une pléthore de séries A, B, Z, dont une longue collaboration avec Charles Band : PARASITE (1982), GHOULIES (1985), RE-ANIMATOR (1985), FROM BEYOND (1986), DOLLS (1987), PRISON (1988),
MERIDIAN (1990)…

Anita Ericsson, jouera une seconde fois sous la direction de Mac Ahlberg dans MOLLY. On peut retrouver son joli minois dans LAURA’S TOY (1975) mis en scène par un
des grands cinéaste du désir Joe Sarno.

Bonus :
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> Présentation du film par Christophe Lemaire.
> Version remontée avec les scènes censurées.

Les autres titres de la collection Sexploitation sont :

La Revanche des Vierges [Revenge of the virgins] (1959)
A Good Time With A Bad Girl (1967)
Cindy & Donna (1970)
The Boob Tube (1979)
Malibu High (1979)

Les visuels et les synopsis de la Collection sexploitation ont été détaillé en aout 2009 lors de leur sortie.

FILLES DE ...



La fille du Dr. Jekyll
de Edgar G. ULMER (1957)

Partie avec son fiancé en Angleterre pour hériter d’une maison familiale, Janet découvre qu’elle est en fait la fille du Dr. Jekyll. Très vite elle se retrouve hantée par d’affreux cauchemars et le sang se met à couler…

La carrière d’Edgar G. Ulmer est prolifique et passionnante avec notamment : LE CHAT NOIR (1934), BARBE BLEUE (1944), DETOUR (1945), LE DEMON DE LA CHAIR (1946), BEYOND THE TIME BARRIER (1960) et THE AMAZING TRANSPARENT MAN (1961).

Si la majeure partie de la carrière de Gloria Talbott s’est déroulée à la télévision, elle a aussi joué dans quelques longs métrages comme LA CUISINE DES ANGES de Michael Curtiz (1955), LUCY GALLANT de Robert Parrish (1955), TOUT CE QUE LE CIEL PERMET de Douglas Sirk (1955), STRANGE INTRUDER d’Irving Rapper (1956) et THE CYCLOPS de Bert I. Gordon (1957). Avec John Agar, acteur culte des années 50 (LE MASSACRE DE FORT APACHE, TARANTULA, LA REVANCHE DE LA CREATURE) que l’on a pu revoir dans le CABAL de Barker (1990) et dans BODY BAGS (segment de Hooper, 1993).
Sans oublier son rôle dans l’incroyable L’INFERNALE POURSUITE de Ricou Browning (1981) ! Ce même Ricou qui interprétait le rôle de la «créature» pour les scènes sous-marines de la trilogie de LA CREATURE DU LAC NOIR !


Bonus :
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> Bande annonce du film



La Fille de Frankenstein de Richard E. CUNHA (1958)

Dans l’époque contemporaine, le petit fils du docteur Frankenstein s’emploie à suivre les traces de son ancêtre. Il poursuit alors des expérimentations pour créer de nouvelles créatures…

Après avoir travaillé sur divers show pour la télévision au début des années 50, Richard E. Cunha se lance dans la réalisation de séries B comme SHE DEMONS aka FEMMES DEMON (1958), GIANT FROM THE UNKNOWN (1958) et MISSILE TO THE MOON (1958).
John Ashley fait ses débuts au cinéma dans deux films tournés par Edward L. Cahn (DRAGSTRIP GIRL et MOTORCYCLE GANG). Il tournera par la suite principalement sous la caméra du philippin Eddie Romero, dont la série des BLOOD, THE TWILIGHT PEOPLE (1973) et SAVAGE SISTERS (1974).
Avec Robert Dix, un habitué des films d’Al Adamson (SATAN’S SADISTS, BLOOD OF DRACULA’S CASTLE, HORROR OF THE BLOOD MONSTERS). Il a également joué dans le grand classique de la SF, PLANETE INTERDITE (1956) et dans le QUARANTE TUEURS de Samuel Fuller (1957).

Bonus :
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> «LE 1ER FILM DE FRANKENSTEIN» : Frankenstein (1910, 13mn, muet panneaux français)
> Bande annonce du film



Danger Planète Inconnue
[Journey to the Far Side of the Sun] de Robert Parrish (1969)

Le centre spatial Eurosec dirigé par Jason Webb vient de faire une découverte qui va bouleverser toutes les théories scientifiques. Une sonde spatiale a détecté une planète inconnue de l’autre coté du soleil possédant la même orbite que la Terre. Le Colonel Glenn Ross, un astronaute aguerri, et John Kane, un scientifique anglais sont alors envoyés en mission d’exploration sur cette étrange planète qui semble être la sœur jumelle de notre planète. Mais l’expédition tourne mal…



Cat women of the moon
de Arthur HILTON (1953)

Une fusée, avec à son bord cinq astronautes, atterrit sur la lune. Helen, membre de l’équipage, a la vive impression de connaitre ces lieux. Lors de leur exploration ils vont rencontrer les vestiges d’une civilisation inconnue… les cat women. Allons-nous assister au choc des civilisations ?

Arthur Hilton a été nommé aux Oscars pour le montage du film LES TUEURS de Robert Siodmak (1946) ! La jolie Marie Windsor a joué avec les plus grands réalisateurs parmi lesquels Michael Curtiz, Edward Dmytryk, Richard Fleischer, King Vidor, Roger Corman, et Stanley Kubrick (L’ULTIME RAZZIA, 1956). La musique a été composée par Elmer Bernstein. Parmi les quelques 250 films auquel il a participé on se souviendra en particulier de LES DIX COMMANDEMENTS, LES SEPT MERCENAIRES, LA GRANDE EVASION et LES BLUES BROTHERS !

Bonus :
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> Bande annonce du film



Alice Sweet Alice de Alfred Sole (1976)

Alice Spages est une jeune fille souffrant de troubles psychologiques. Un jour, sa petite soeur est assassinée… Dès lors, d’autres évènements s’enchaînent qui poussent la police à croire qu’Alice pourrait être la meurtrière.

On retrouve dans la distribution, Brooke Shields (LA PETITE, LE LAGON BLEU, LA CITE DES MONSTRES - FREAKED, FREEWAY, NIP/TUCK) dont c’est le premier rôle au cinéma.
On aperçoit également une star déchue des années 30, Lilian Roth dont le rôle de garce dans le MADAM SATAN de DeMille reste inoubliable. Quant à Linda Miller elle incarnait une infirmière dans le délirant THE GREEN SLIME de Fukasaku tandis que l’on retrouvait Niles McMaster dans le terrible THE INCREDIBLE TORTURE SHOW de Joel M Reed ! Le réalisateur, Alfred Sole, n’a tourné que quatre films avant de devenir chef décorateur pour de nombreuses séries TV. On se souviendra en particulier de son X DEEP SLEEP (1973) avec Harry Reems et du délirant LA BETE D’AMOUR (TANYA’S ISLAND, 1980).




Le Dernier de la liste
[List of Adrian Messenger] de John Huston (1963)

Anthony Gethryn, un ancien officier de l’Intelligence Service, enquête sur une liste de 11 noms que lui a transmis son ami Adrian Messenger avant de périr dans un accident d’avion. Gethryn découvre que la plupart de personnes de la liste sont mortes dans des circonstances similaires. Dès cet instant, le fin limier sait que Messenger n’a pas été victime d’un banal accident mais réduit au silence par une personne qui se sentait menacé par cette fameuse liste.

Bonus :
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> Entretien avec Patrick Brion Historien du Cinéma
> Thème abordé : John Huston
> Anecdotes sur le film Le Dernier de la Liste



Le Clan des Irréductibles [Sometimes a Great Notion] de Paul Newman (1971)

Au cœur des immenses forêts de l’Oregon, les Stamper, une famille de bûcherons, continuent d’exploiter le bois malgré une grève menée par les syndicats. Les représailles ne se font pas attendre contre le clan Stamper. Jusqu’au jour où Lee le demi frère de Hank refait surface et trouve là une opportunité pour se venger de son clan.

Bonus :
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> Entretien avec Patrick BRION, Historien du Cinéma





Meurtres sous contrôle
[God Told Me To] de Larry Cohen (1976)

«Dieu me l’a ordonné» sont les derniers mots d’un homme qui vient de se suicider après avoir tiré sur des passants. Cet étrange phénomène se répète à plusieurs reprises. Face à ce fléau Peter J. Nicholas va mener l’enquête. Serez-vous prêts à connaître la terrible vérité ?

Créateur de la série LES ENVAHISSEURS, producteur et scénariste des MANIAC COP, scénariste du PHONE GAME de Schumacher (2003), Larry Cohen a tourné de nombreux films dont LE PARRAIN DE HARLEM (1973), LE MONSTRE EST VIVANT (et ses suites), EPOUVANTE SUR NEW-YORK (1982), THE STUFF (1985), MA BELLE-MERE EST UNE SORCIERE (1989), L’AMBULANCE (1990) et l’épisode SERIAL AUTO-STOPPEUR de la série des MASTERS OF HORROR (2006).
Tony Lo Bianco a joué dans LES TUEURS DE LA LUNE DE MIEL (1970), FRENCH CONNECTION (1971), L’HOMME AUX NERFS D’ACIER (1973), SERPICO (1973), HAUT LES FLINGUES (1984), NIXON (1995) et dans la série NEW-YORK DISTRICT.
Richard Lynch débute sa carrière dans L’EPOUVANTAIL (Schatzberg, 1973). Il trouvera le droit chemin aux côtés de Chuck Norris dans INVASION USA (1985), puis avec les frères Paul dans LES BARBARIANS (1987).
A son palmarès un joli rôle avec Jennifer Rubin dans BAD DREAMS (1988), TRANCERS 2 (1991), ALLIGATOR 2 (1991), NECRONOMICON (1993), SCANNER COP (1994) et des dizaines d’autres !




Le cerveau de la planète Arous [THE BRAIN FROM PLANET AROUS] de Nathan JURAN (1958)

Venu de la planète Arous, Gor arrive sur terre et prend possession du corps de Steve March. Il espère ainsi obtenir le pouvoir absolu ! Mais un de ses congénères, Val, vient à la rescousse pour l’empêcher de mettre sur pied ces plans diaboliques ! La planète terre survivra-t-elle à cette guerre des cerveaux ?

Pour ses débuts à Hollywood, Nathan Juran reçoit un oscar pour la meilleure direction artistique pour le mutli-oscarisé QU’ELLE ETAIT VERTE MA VALLEE (John Ford, 1941).

La suite de sa carrière reste ancrée dans le cœur des cinéphiles avertis grâce à une pléiade de films fantastiques et de SF comme LA LEGENDE DE L’EPEE MAGIQUE (1953), LA CHOSE SURGIT DES TENEBRES (1957), L’ATTAQUE DE LA FEMME DE 50 PIEDS (1958), LE 7E VOYAGE DE SINBAD (1958), JACK LE TUEUR DE GEANTS (1962) et LES PREMIERS HOMMES DANS LA LUNE (1964).
Avec John Agar (1er mari de Shirley Temple !) acteur culte des années 50 (LE MASSACRE DE FORT APACHE, TARANTULA, LA REVANCHE DE LA CREATURE, DAUGTHER OF DR JEKYLL) que l’on a pu revoir dans le CABAL de Barker (1990) et dans BODY BAGS (segment de Hooper, 1993). Sans oublier son rôle dans l’incroyable L’INFERNALE POURSUITE de Ricou Browing (1981) ! Ce même Ricou qui interprêtait le rôle de la «créature» pour les scènes sous-marines de la trilogie de LA CREATURE DU LAC NOIR !

Bonus :
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> Bande annonce du film



On a volé le cerveau d'Hitler [THEY SAVED HITLER'S BRAIN] de David BRADLEY (1963)

Une bande de nazis ont réussi à sauver la tête d’Hitler qui leur dicte ses ordres ! Installés dans l’ile tropicale de Mandoras, ils tentent de mener leur projet de faire revivre le IIIè Reich en mettant au point un gaz toxique… Un film totalement psychotronique ! Un nanar version longue !

ON A VOLÉ LE CERVEAU D’HITLER est en fait une version remontée du film MADMEN OF
MANDORAS avec 20 minutes supplémentaires tournées à l’époque pour le câble US !
Le directeur de la photographie est le génial Stanley Cortez (LA SPLENDEUR DES AMBERSON de Welles, LE SECRET DERRIERE LA PORTE de Lang, LA NUIT DU CHASSEUR et le SHOCK CORRIDOR de Fuller) !
Une pléiade de seconds couteaux comme John Holland vu dans EFFROI (1981) et dans le très beau LES FANTOMES D’HALLOWEEN (1988), Nestor Paiva (LA CREATURE DU LAC NOIR et TARANTULA), Scott Peters (INVASION OF THE SAUCER MEN et ATTACK OF THE PUPPET PEOPLE) et Pedros Ragas qui fut découvert dans les années 20 par Mary Pickford !

Devenu «objet de culte» le film est souvent cité en référence dans des séries comme LES SIMPSONS et FUTURAMA !



Paris by night of the living dead
de Grégory Morin (2009)

Deux jeunes mariés vont devoir survivre dans un Paris post-apocalyptique infesté de zombies. L'amour triomphera t-il de la mort ?

Bonus :
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> Nightmare in Wax de Bud Townsend (1969) : le conservateur fou d’un musée de cire utilise des êtres humains vivants pour fabriquer ses statues de cire. (un long métrage en bonus !)

> Making of du film réalisation Mygale Films.

Retrouvez tout le (vaste) catalogue de Bach Film sur leur site internet : Bachfilms.com